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2001 $aApproche théorique et réflexion sur la délocalisation des industries urbaines, les perspectives de relocalisation et de reconquête des friches industrielles : étude du cas d'Alger.$bressource électronique
210  $aEcole Polytechnique d'Architecture et d'Urbanisme-Hocine Aït Ahmed  : Département de Post-Graduation$cEcole Polytechnique d'Architecture et d'Urbanisme-Hocine Aït Ahmed 
328 1$bDoctorat$cArchitecture et Urbanisme$eDépartement de Post-Graduation , Ecole Polytechnique d'Architecture et d'Urbanisme-Hocine Aït Ahmed 
330  $aLe présent travail de recherche traite de l’activité industrielle urbaine et les conséquences qui en découlent. Il s’agit d’une étude qui s’articule autour du devenir de l’industrie urbaine. L’industrie est considérée comme le moteur du développement des villes par l’extension urbaine et la création d’emploi et de richesses. Les facteurs conditionnant sa localisation dans l’espace sont liés à plusieurs enjeux notamment le coût minimal du transport et la valeur du foncier. Ces facteurs n’ont pas été immuables dans le temps mais ont subi l’influence de la mondialisation qui a imposé d’autres enjeux plus stratégiques liés notamment à la qualité environnementale et à l’innovation, pilier de la compétitivité économique. D’autre part, l’activité industrielle a évolué dans le temps en introduisant des équipements technologiques modernes nécessitant moins de main d’œuvre. Si l’industrie occupe une place primordiale dans le développement des nations, il n’en demeure pas moins que lorsqu’elle est implantée dans les villes peut, tout en modifiant de manière spectaculaire le paysage urbain, peut nuire à la vie citadine et causer des gênes irréversibles notamment d’ordre sanitaire, sécuritaire et  environnemental. Les différents types de pollutions que génère l’industrie urbaine sont la cause de la plupart des dysfonctionnements constatés dans les villes. Celles-ci ont incontestablement perdu le confort et le bien être d’antan. Déchets, bruits, fumées et circulation des engins sont désormais les ingrédients d’un spectacle urbain quotidien. La vie dans les villes n’est plus synonyme de tranquillité et de sécurité. De surcroît, l’industrie est génératrice de risque de par la dangerosité de l’activité même, eu égard aux équipements obsolètes et aux manipulations de produits dangereux. Pour peu qu’il y ait une défaillance mécanique, une erreur humaine ou un mauvais conditionnement des produits ainsi que la présence des aléas du risque (produits inflammables, température, vent, congestion) pour que la catastrophe ne se produise pour emporter plusieurs milliers de vies humaines et coûter des sommes pharamineuses pour les pouvoirs publics. Tous ces impacts négatifs de l’industrie notamment la menace du risque pour la ville servent d’arguments pour encourager le transfert des industries en dehors des tissus urbains. La délocalisation est proposée dans la présente thèse comme l’une des solutions de la gestion des risques urbains. C’est une opération réalisable mais nécessite une véritable stratégie globale de mise en œuvre à travers notamment une bonne coordination entre acteurs, un financement réfléchi et une adhésion convaincue des industriels. Un projet pilote est lancé depuis une dizaine d’années dans les vieux quartiers d’Alger. Il est à l’origine de l’objet de notre étude qui a permis d’introduire une réflexion autour d’une éventuelle relocalisation des industries délocalisées d’Alger et de la reconquête des friches industrielles pour la mise en œuvre de projets urbains plus en adéquation avec les besoins des Communes et la modernisation de la Capitale. Aussi, la délocalisation des industries induit la nécessité du recyclage urbain à travers un foncier chèrement convoité devenu disponible. Un enjeu stratégique visant le ralentissement relatif de l’étalement urbain au détriment des terrains agricoles et le renouvellement des quartiers en déclin. Le cas d’Alger est étudié pour conforter toutes ces hypothèses.
610  $aIndustries urbaines, impacts sur la ville, délocalisation industrielle, relocalisation, reconquête des friches, Alger.
700  $aMERABET , Hamida
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